12.06.24 : Voici deux ans que William, Taz et Muchach s’en sont allés.

Le 12 juin 2022 est une date que Libradio n’oubliera pas. Ce dimanche matin vers 1h le coeur si généreux de Willliam a décidé de s’arrèter alors que Will ou Kramps, c’est comme vous voulez était entrain de préparer son intro pour l’émission de radio que nous aurions du faire depuis les soins intensifs des HUG… Une première selon les dires du médecin de garde !

Putain deux ans déja, et ce manque qui nous taraude au quotidien même si nous avons tous l’impression qu’il est avec nous, qu’il nous observe et qu’il nous aide.

En 2023 nous avons inauguré une fresque sur les murs de l’Usine pour honorer la mémoire de 3 trois militants partis trop tôt et, à cette occasion, nous avons laissé un micro ouvert et la chorale anarchiste est venue mettre un peu de chants sur nos douleurs. Il m’a fallu 12 mois pour pouvoir poster ces images et ses sons et je m’en excuse, mais je ne trouvais jamais la force d’aller au bout du taf … mon coeur serrait avant.

Souvenons nous de Taz, Muchach et Will comme ils le méritent et un immense merci à Renaud et Noam de Destress pour cette incroyable fresque !!!

Un timelapse de la création :

Les hommages :

La chorale anarchiste était la mais la captation est très mauvaise car il y avait du vent :

Un rap de Muchach.. magique !

Et pour terminer, quelques souvenirs de la critical mass que Taz avait amenée ä Genève :

Ne reste pas là à pleurer devant ma tombe !

  Je n’y suis pas, je n’y dors pas… 

 Je suis le vent qui souffle dans les arbres 
 Je suis le scintillement du diamant sur la neige 
 Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr 
 Je suis la douce pluie d’automne…


 Quand tu t’éveilles dans le calme du matin, 

 Je suis l’envol de ces oiseaux silencieux 
 Qui tournoient dans le ciel…
 Alors ne reste pas là à te lamenter devant ma tombe 
 Je n’y suis pas, je ne suis pas mort ! 


 Pourquoi serais-je hors de ta vie simplement
 Parce que je suis hors de ta vue ?

 La mort tu sais, ce n’est rien du tout.
 Je suis juste passé de l’autre côté. 
 Je suis moi et tu es toi.
 Quel que soit ce que nous étions l’un pour l’autre avant, 
 Nous le resterons toujours.

Pour parler de moi, utilise le prénom
Avec lequel tu m’as toujours appelé. 
Parle de moi simplement comme tu l’as toujours fait. 
Ne change pas de ton, ne prends pas un air grave et triste.
Ris comme avant aux blagues qu’ensemble nous apprécions tant. 
Joue, souris, pense à moi, vis pour moi et avec moi. 
Laisse mon prénom être le chant réconfortant qu’il a toujours été. 
Prononce-le avec simplicité et naturel, 
Sans aucune marque de regret.

La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié. 
Tout est toujours pareil, elle continue, le fil n’est pas rompu. 
Qu’est-ce que la mort sinon un passage ? 
Relativise et laisse couler toutes les agressions de la vie, 
Pense et parle toujours de moi autour de toi et tu verras,
Tout ira bien. 
Tu sais, je t’entends, je ne suis pas loin,

Je suis là, juste de l’autre côté.

Poème de Mary Elizabeth Frye écrit en 1932

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